Les Erreurs d’Arbitrages à Travers le Temps d’aprés mon Cousin Serge

En 486, le soldat qui à cassé le vase de Soisson ne prend même pas un carton jaune, néanmoins lors du match retour, l’arbitre laissera l’avantage à Clovis, alors que celui-ci vient de couper la tête du soldat casseur.

En 637, le bon Roi Dagobert prend un carton jaune, par l’arbitre Saint Eloi, pour port de culotte à l’envers.

En 732, Charles Martel arrête les arabes à Poitiers, alors qu’ils sont hors jeu depuis la frontière Espagnole.

En 771, Charlemagne, fils de Jean-Pierre Pépin dit le Bref, a une idée folle, celle d’inventer l’école, l’arbitre laisse jouer…dans la cours de récréation.

Le 23 mai 1431, lors du match Orléans-Angleterre, l’attaquant Français Jeanne d’Arc est gravement brulé par un fumigène tiré depuis les tribunes. L’arbitre, un certain Cauchon, laissera se dérouler la partie qui donnera la victoire à l’Angleterre.

Le 10 juillet 1559, Henri II meurt d’une lance plantée dans l’œil, l’arbitre ne sifflera même pas coup-franc contre son adversaire, un gardien nommé Schumacher.

Le 14 mai 1610, match Pau-Angoulême, match de Poule (à Pau) : tacle assassin de Ravaillac sur Henri IV. L’arbitre laisse jouer, mais le joueur sera tout de même suspendu (par le cou) le 27 mai de la même année.

Le 14 juillet 1789, l’Ancien Régime s’écroule dans la surface de réparation de la bastille. L’arbitre laissera, malgré tout, l’avantage à l’équipe de Mirabeau.

18 juin 1815, finale de la coupe du monde France-Angleterre à Waterloo en Belgique, Napoléon prend un carton rouge  injustifié et est renvoyé dans les vestiaires de Sainte-Hélène.

…et j’en passe…

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Et Dieu dans tout ça?

Même si la Sainte Bible, ou bien le Coran, voir la Torah n’en parle pas ouvertement, il est évident que le football a joué un rôle essentiel dans l’histoire des hommes. Certes les Saintes écritures ne révèlent en rien, de façon explicite, les exploits d’un avant-centre ou ceux d’un gardien de but de renom, mais sachez lire entre les lignes et vous verrez que sans le nommer, le Calcio, le Soccer, le ballon rond, le foot, appelez-le comme vous voulez, était déjà bien présent il y a deux milles ans de ça.

J’en veux pour preuve certains termes usités de nos jours lorsque l’on parle foot : temple du football à propos de certains stades, le Dieu du football à propos de certains joueurs réputés. Que dire des  chants religieux qui réunissaient la population d’antan, si ce n’est que nous les retrouvons dans les tribunes agitées de tous les stades de foot. Comment ignorer la corrélation entre le grand maître de cérémonie qui haranguait naguère la foule, afin de créer l’unité et le monothéisme et l’homme, torse nu, perché au milieu d’une tribune de stade, porte-voix à la main, donnant le la à la foule en délire, prête à répéter, sans relâche, le prêche du leader du club de supporter ?

Faut-il être aveugle pour ne pas s’apercevoir de la similitude entre les rites religieux millénaires et les coutumes footballistiques en cours : Combien de fois, pendant la messe, doit-on se lever puis s’asseoir ? N’y voyez-vous pas là une Holà digne  d’un stade survolté ? Et ce prêtre qui lève la coupe emplie de vin, avant de boire le sang du Christ ? Combien de fois avez-vous vu le Club lever la sienne, après la victoire obtenue par une lutte où chacun des joueurs a versé sang et eau.

Une autre preuve ? Onze joueurs et deux remplaçants, treize individus, structure de base pour une équipe qui veut en découdre sur le terrain. Combien étaient-ils autour de la table lors du dernier repas du Christ ? Douze apôtres et lui. Saint-Pierre, Saint-Paul, pour Jésus, saint-Maximum et Saint-Ruf pour le Sporting Club de Bastia, sans oublier les clubs de Paris qui est Saint-Germain et ce lui de l’A.S.qui est Saint-Etienne.

Comment ne pas voir que la position du gardien de but, immobile sur sa ligne, les bras ouverts, attendant le tir du penalty n’est pas une symbolique direct de Jésus en croix ?

Je ne vais pas plus loin dans ma démarche de détailler chaque similitude flagrante, reliant le football à la religion, je vous laisse le soin, dorénavant, de regarder un match d’un autre œil et de croire, à chaque instant, au miracle divin, lorsque votre équipe est en difficulté.

Oui le football est né en même temps que sont nées les religions du monde, j’en veux pour preuve que toutes les religions du monde, depuis des millénaires, attendent le messie et que pour l’heure… il est à Barcelone.

Et le Football fut…

Sur le plateau de Mhaara près du village de huttes de Khaana, la tension est à son comble ce matin. Le ciel est si bas et si noir que l’on pourrait toucher les nuages pleins d’eau. L’orage gronde, l’ambiance est électrique. Pensez-vous ! Depuis plusieurs mois que les tribus de l’ Haisseu Cè Bay et de l’Ôh Geçaine His cherchent à se rencontrer pour en découdre. En jeu, comme chaque année : détenir la suprématie totale sur l’ensemble de la région. Rien de bien vraiment important, mais la rivalité est telle depuis tout ce temps que le combat est plus animé par la fierté de vaincre l’ennemie que par l’enjeu lui-même.

Comme à chaque fois, tout le monde est au rendez-vous, dès le levé du soleil.

De chaque côté, on commence la journée par invoquer les Dieux. Le rituel est toujours le même, le grand prêtre de cérémonie implore les divinités par quelques slogans sacrés savamment étudiés auparavant. Chacune de ses incantations est reprit immédiatement par l’ensemble de la communauté.

Doucement, mais sûrement, l’unité se fait dans les rangs, la tension monte et le prêtre hurle de plus en plus fort ses prières. L’implication est telle, la croyance si forte, que les paroles sont accompagnées de geste tous aussi fervent qu’appliqués, tous de plus en plus violents et évocateurs d’une prochaine bataille sans merci. On tend les bras, on se roule au sol. Plus les incantations défilent et plus la ferveur de la tribu se fait sentir. Certains sont même en transe, tant et si bien que certains membres du groupe, appelés des Esta d’Yé (du nom du Dieu de la santé ), chargés de contrôler se genre de situation, sont obligés de s’emparer des plus survoltés en transe pour les ramener vers la hutte prévue à cette effet et où ils sont soignés par quelques potions magiques, appliquées vigoureusement sur le corps par des druides appelés de Céhaire Esse ( du latin très ancien voulant dire : Homme tortue).

Puis, le prêtre sentant que la communauté est paroxysme de l’unité, fait venir les trophées et les étendards, symboles sacrés de la tribu. L’homme de l’époque n’ayant pas encore inventé l’écriture, tout n’est qu’image et couleur. En l’occurrence, la tribu  de l’ Haisseu Cè Bay à depuis des siècles choisi la couleur bleue, évocatrice du ciel et de la mer et de la couleur de la peau de l’ennemi qui reçoit un coup. La tribu de l’Ôh Geçaine His est, quant à elle, très attachée aux couleurs rouge, comme le sang de son ennemi ou celui des héros tombés pour la tribu, et du noir des ténèbres dans lesquelles les membres de la tribu aimeraient plonger ses adversaires, ainsi que tous ceux de leurs combattants qui ont subit la défaite.

La journée s’écoule, et les incantations n’ont de cesse pour chacune des tribus. Déjà, les deux clans se sont rejoints sur le plateau de Mhaara, près du village de huttes de Khaana (qui connaitra plus tard une tout autre renommée, grâce à de fameuses noces). Les deux clans, toujours menés par les prêtres incantateurs, se défient du regard et du geste. On se promet milles tortures, comme celle du doigt tranché.

Effectivement, à cette époque, être amputé de l’index, doigt rendant la justice et montrant la route à suivre, est la pire des humiliations pour l’homme de tribu. Dès lors, dès qu’un est fait prisonnier, il se voit amputé du fameux doigt, ceci le rendant spirituellement impotent. Ce ne fut que quelques siècles plus tard, qu’on réalisa qu’il restait quatre autres doigts sur une main, et le majeur fut choisi comme remplaçant de l’index amputé. Aujourd’hui donc, les membres des deux tribus brandissent leur majeur, afin que l’ennemi sache que leur détermination est sans limite et que même amputé de l’index, leur combat continuera. On explique aussi par le geste que leurs routes vont se croiser et que l’une d’elle sera brisée. Pour ceux, on brandit  un bras, raide et droit, représentant une première route, et l’on pose le second bras au niveau de la pliure du coude. On symbolise ainsi la croisée des deux chemins. Enfin, on plie le bras inférieur, afin de montrer la route de l’ennemi qui sera brisée dès aujourd’hui sur ce plateau.

La tension monte petit à petit sur le plateau de Mhaara, près du village de huttes de Khaana. Le soleil commence à se coucher et l’heure de la bataille est bientôt arrivée. D’ailleurs, on installe de grands flambeaux tout autour du plateau, la défaite de l’ennemi doit-être admirée par tous afin qu’elle soit la plus humiliante possible. Les préparatifs continuent et déjà les trois grands prêtres venus spécialement de la contrée de Lhaa Lhi Gue prennent place au centre du plateau. Lhaa Lhi Gue est le centre spirituel reconnu par tous, là où tout est sacré, là où tout se décide. Les membres de la communauté de Lhaa Lhi Gue sont dûment sélectionnés. Tout d’abord, il leur faut être sans attache familiale, célibataire afin que leurs jugements ne soient en rien faussés par la femme sorcière ou un membre de la famille influent. C’est pourquoi, les membres de la Lhaa Lhi Gue sont souvent reconnus et hélés par les autres tribus, lors de batailles comme celle de ce jour, comme des Ahô Pai Dai Va (que l’on pourrait traduire, de nos jours, par L’homme loin des femmes est gai). Une autre appellation est possible mais moins répandue : Ahô Ankh OuhLé (qui pourrait se traduire bizarrement par l’Homme au transit intestinal non perturbé, mais des études sont en cours afin d’approfondir la chose).

Arrivent alors, sur le champ de bataille les deux membres représentants de chacun des villages, appelés les Koh Tcheu. Chacun porteur d’une longue lance qu’ils plantent presque côte à côte et qui symbolise la limite de leur territoire. Dès lors, tout est prêt pour que la bataille commence. D’un commun accord et à nombre égal dans chaque camp, des combattants sont désignés pour en découdre, les uns devant empêcher les autres de passer outre les deux lances-frontières. C’est le grand prêtre de la Lhaa Lhi Gue qui procède à ce que l’on appelle le Kooh D’an Voua, en sifflant avec ses doigts dans la bouche. C’est alors que les deux parties belligérantes foncent l’une face à l’autre, encouragées qu’elles sont du reste des tribus, scandant des cris très particuliers de type OHOO Hiss Ank Ouhlé (que l’on pourrait traduire par : Allez-y les gars et que vos transits intestinaux soient parfait et vous rendent gai). Le combat est aujourd’hui sans merci et les acteurs tombent les uns après les autres, dans les deux camps. A chaque combattant chu, le grand prêtre de la Lhaa Lhi Gue, signale si l’homme est blessé ou mort par l’agitation d’un tissu de couleur : jaune s’il n’y a que blessure et rouge sang s’il constate le décès. Après près d’une heure trente de combat, il ne reste plus que quatre combattants sur le champ de bataille : deux rouges et noirs et deux bleus. Tous sont exténués et l’issue de la bataille reste incertaine. Qui de la tribu de l’ Haissecè Bay en bleu, ou de la tribu de l’Ôh Geçaine His en rouge et noir va sortir vainqueur ? Qui va, en premier, s’emparer du territoire de l’autre en passant les limites des deux lances ? L’angoisse est à son comble et le silence c’est fait totalement autour du plateau du Mhaara près du village de huttes de Khaana. Il est vrai que la victoire s’obtient par l’abnégation, le courage et la force, mais aussi et surtout par la ruse, surtout lorsque le corps ne réponds plus. La ruse, c’est exactement ce qui fait défaut aux rouges et noirs de la tribu de l’Ôh Geçaine His et ils ne s’attendaient pas à ce qui va suivre.

Depuis son territoire, le plus âgé des deux combattants bleus, de la tribu de l’Haisseu Cè Bay, appelé le Khaa Py Thaine (facilement reconnaissable par le tatouage tribal qu’il porte autour de son bras droit), se saisi d’une hache finement aiguisée et, d’un coup sec et violent, tranche la tête de son compagnon bleu, qui choit et roule sur quelques mètres, à la grande surprise générale. Le monde est saisi, le Khaa Py Thaine Bleu déposerait-il les armes ? Du jamais vu. Que nenni ! Alors que les deux combattant rouges sont pétrifiés d’incertitude, le Khaa Py Thaine bleu réalise une prouesse qui aura, des siècles et des siècles plus tard, encore toute son importance : d’un large et puissant coup de pied, il frappe la tête encore sanguinolente de son défunt compagnon et celle-ci est instantanément projetée au dessus des combattants rouges et noirs. La tête retombe au sol et, de part sa forme arrondie, roule encore quelques mètres, avant de s’immobiliser derrière les deux lances initialement plantée par la tribu de l’Ôh Geçaine His. Du jamais vu dans l’histoire des hommes. Tous se regardent, quelle règle va-t-on appliquer ? Les trois prêtres de la Lhaa Lhi Gue se concertent au centre du plateau. Enfin, le grand prêtre présidant le combat, annonce que, dans les règles en vigueur, il n’a jamais été précisé que les combattants devaient être vivants pour passer les limites de la frontière adversaire. De par ce fait, la tête du combattant bleu étant passée du côté rouge et noir, la tribu de l’Haisseu Cè Bay était déclarée vainqueur, rendant les membres de la tribu de  l’Ôh Geçaine His hystériques de colère. On crie à l’injustice, on hurle, mais rien n’y fait, justice à été rendu, le bleus ont gagné.

Depuis ce jour historique de combat, les batailles entre les bleus de la tribu de l’Haisseu Cè Bay et les rouges et noirs de la tribu de l’Ôh Geçaine His, furent considérées comme les plus terribles et les plus acharnées, tant et si bien qu’on leur donna le nom de  Déhaire By Dusude, que l’on pourrait traduire par : ceux qui se battent sous le soleil.

 

Ainsi le football fut…